Les 7 chakras : une grille de lecture pour éclairer sa vie, guider sa transformation personnelle, dévoiler son potentiel et trouver son équilibre vital
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Historiquement, les chakras sont étroitement liés à la médecine traditionnelle indienne, revêtant une valeur symbolique qui transcende notre conception cartésienne du monde. Si les textes anciens mentionnent près de 88 000 chakras, répartis sur l'ensemble du corps, notre attention se porte désormais principalement sur les 7 chakras principaux.
Leur apparition dans les écrits remonte aux temps anciens de la civilisation indienne, notamment dans les textes védiques et les Upanishads, datant de -1500 à -500 avant notre ère. Bien que ces premiers écrits fassent référence à six chakras, les détails sur leur fonctionnement restent plutôt sommaires.
C'est essentiellement dans les textes tantriques, émergeant approximativement entre le Vème et le VIIIème siècle de notre ère, que le système des sept chakras que nous connaissons aujourd'hui prend véritablement forme. Ces textes, souvent associés aux traditions religieuses, ont largement contribué à enrichir notre compréhension des chakras en les intégrant à des pratiques de méditation, de yoga et de rituels ésotériques.
Toutefois, il convient de noter que seuls quelques-uns de ces textes tantriques ont traversé les âges, laissant notre connaissance des chakras et de leur fonctionnement partiellement incomplète. À l'inverse des Védas, qui se concentrent davantage sur les rituels, le tantrisme met l'accent sur l'énergie cosmique, la Shakti, et considère le corps comme un instrument pour l'expérience spirituelle.
Alors que les Yoga Sutras de Patanjali prônent souvent le renoncement et l'ascèse, le tantrisme embrasse pleinement le corps et l'énergie vitale, le Prana. Les chakras sont ainsi perçus comme des centres d'énergie le long du canal principal, Sushumna, de la base de la colonne vertébrale au sommet du crâne. Ces roues d'énergie sont essentielles à l'harmonie et à l'équilibre du corps subtil, et leur exploration occupe une place centrale dans de nombreuses pratiques tantriques.
Extraits du livre Chakra Flow, Larousse, par Anne-Julie Tafuro
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La notion d’énergie
La notion d'énergie est omniprésente dans notre existence. Tout ce qui compose notre réalité est une forme d'énergie : nos actions, nos pensées, nos émotions, toutes émettent des ondes qui influent sur notre vie quotidienne. Ainsi, nous aspirons à vibrer dans le positif afin d'attirer le positif à nous.
Cette vision holistique de la vie se retrouve notamment dans les enseignements des chakras et dans diverses pratiques telles que le yoga et les arts martiaux. Elle englobe l'être humain dans sa globalité, considérant non seulement son aspect physique et mental, mais également ses différentes enveloppes :
- Le corps physique, appelé annamaya kosha.
- Le corps énergétique, ou pranamaya kosha.
- Le corps émotionnel, nommé manomaya kosha.
- Le corps intellectuel, vijnanamaya kosha.
- Le corps spirituel, anandamaya kosha.
Dans le système énergétique, le souffle vital et l'énergie circulent à travers les nadis, des canaux énergétiques présents dans tout le corps, le principal étant situé le long de la colonne vertébrale. Le terme "nadi" dérive du sanskrit "nad", signifiant "mouvement" ou "vibration". Ces méridiens permettent la circulation du prana, l'énergie vitale portée par le souffle.
Bien que la tradition évoque l'existence de 72 000 nadis, seuls trois principaux sont souvent considérés : ida (narine gauche), associé à la force mentale et à l'intériorisation ; pingala (narine droite), lié à la force physique et à la conscience du monde extérieur ; et sushumna (colonne vertébrale), canal central où l'énergie yin et yang s'équilibre, et où ida et pingala s'entrecroisent. Cet entrecroisement marque les emplacements stratégiques des chakras, ces centres énergétiques agissant comme des vortex.
L'équilibre des chakras est essentiel pour permettre à l'énergie de circuler librement et naturellement, favorisant ainsi un état de "flow", une sensation de paix et d'harmonie où tout est aligné, tant sur le plan physique que mental.
Nos expériences quotidiennes peuvent perturber notre énergie, mais la pratique du yoga et de la méditation offre des outils concrets pour retrouver notre centrage et nous aligner avec notre véritable essence. Le système des chakras peut alors être perçu comme un guide, nous aidant à identifier et à corriger nos déséquilibres, nous permettant ainsi d'explorer notre propre chemin vers l'harmonie intérieure.
Les chakras, roues d’énergie
Le terme chakra signifie littéralement « roue » en sanskrit. On parle alors de roues d’énergie représentées par des fleurs de lotus, situées sur une grande ligne verticale partant du bas de la colonne vertébrale et s’élevant jusqu’au sommet du crâne.
Les chakras appartiennent à l’énergie subtile et sont associés à des zones spécifiques du corps (organe, glande…), mais aussi à l’une des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Ils correspondent chacun avec l’une des sept notes de musique, un mantra, une divinité, une émotion, un élément.
Ils fonctionnent comme une horloge, ce sont les rouages d’un même mécanisme. Ils constituent un système à part entière, où chacun a un rôle bien spécifique en relation avec les six autres. Ils s’équilibrent les uns les autres. Un manque ou un excès d’énergie à un endroit va se compenser à un autre endroit, ce qui peut provoquer des déséquilibres dans toute la chaîne. Ils peuvent être utilisés comme une grille de lecture pour repérer nos déséquilibres physiques et émotionnels.
1. Muladhara : ancrage et stabilité
En sanskrit, mula signifie « racine », et dhara, « fondations ». C’est le socle sur lequel repose notre corps tout entier, mais aussi nos fondements de manière générale. C’est un symbole de solidité et de stabilité, dont nous avons besoin pour grandir et nous développer. En effet, comme un arbre, nous ne pouvons vivre sans nos racines.
Le chakra racine est situé à la base de la colonne vertébrale, au niveau du périnée. Il correspond physiquement à nos pieds et nos jambes, qui nous portent et sur lesquelles repose notre capacité à nous déplacer et à agir.
Il s’agit bien de nos fondations et de tout ce qui est matière et densité : notre corps (la chair et les os, mais aussi la couleur de nos yeux, de nos cheveux…), nos origines et qui nous sommes. Naturellement, nous voulons fonder notre existence sur des bases solides : un corps en bonne santé, un environnement matériel et financier sain.
Ce chakra régit notre capacité à prendre conscience de nos besoins et à les manifester, c’est-à-dire à devenir notre parent, ou plutôt, notre propre mère. Parce que les besoins primaires, lorsque nous venons au monde, sont fournis par la mère, par son lait, c’est elle qui nous apprend à nous nourrir en premier lieu.
Le mantra associé à ce chakra est "je suis", affirmant notre existence et notre présence dans le monde. Son nom sanskrit, Mula Dhara, renforce cette idée de soutien et de fondation solide. Il est également représenté par l'élément terre, symbolisé par sa couleur rouge.
Ganesh (voir l'article sur les divinités) est la divinité associée à ce chakra, représentant la force et la protection, le fait de surmonter ses peurs.
Le Bija Mantra "LAM" résonne dans l'essence même de ce centre énergétique, renforçant son ancrage et sa stabilité.
Vous pouvez utiliser le mudra Bhumi Parsha, une main sur le cœur et l'autre sur le sol, pour équilibrer ce chakra. En parallèle, les respirations avec expiration prolongée, ainsi que le kumbhaka (apnée) avec les poumons pleins, voire vides, peuvent contribuer à harmoniser son énergie. Ces pratiques peuvent être particulièrement bénéfiques en cas de stress intense ou d'anxiété, en aidant à surmonter la peur et à retrouver un équilibre émotionnel.
Sur le plan émotionnel, le chakra racine est souvent associé à la peur. Travailler sur ce chakra permet de transformer cette émotion en confiance et en sécurité intérieure.
2. Svadhistana : mouvement et plaisir
On trouve plusieurs sens au mot svadhisthana en sanskrit, comme « siège de soi / de l’existence », ou encore « force vitale ». On l’appelle le chakra sacré, car le pouvoir qu’il renferme est une profonde source de vitalité. On lui attribue la féminité au sens large, ce chakra renferme audace et abondance.
Situé au niveau du bassin, en dessous du nombril, svadhisthana résonne jusqu’au sacrum (sacré), là où siège le plaisir mais aussi la douleur ; là où la vie se crée ; là où, pour exister, la séparation est nécessaire, car naître signifie exister en dehors du ventre de sa mère et, pour donner la vie, la femme passe par la douleur de l’accouchement.
De nouvelles polarités apparaissent, entre plaisir, sexualité et culpabilité. Svadhisthana est le centre des émotions. Purement physiques, elles circulent en nous et nous éclairent sur notre condition et notre chemin de vie. La notion de changement est fondamentale dans svadhisthana : nous passons de l’élément solide (terre) à l’élément liquide (eau), ce qui permet la croissance et le mouvement de vie. Ainsi, svadhisthana correspond à notre capacité à nous adapter à des périodes de changements.
Bien que le chakra sacré renferme le principe féminin par excellence, je propose néanmoins de nous détacher du masculin/féminin, car il y a bien trop de nuances entre ces deux principes pour qu’il soit possible de les ranger dans deux cases distinctes. Hommes et femmes ont autant de différences que de similitudes. D’ailleurs, il existe tout autant un instinct paternel que maternel.
Ce mantra, "Je ressens", résonne comme un appel à l'introspection profonde, nous invitant à explorer les vastes océans de nos émotions et de notre être intérieur. C'est une affirmation de notre capacité à vivre pleinement chaque sensation, chaque sentiment, et à embrasser la richesse de notre expérience humaine. En répétant ce mantra, nous nous connectons à notre nature émotionnelle et intuitive, cultivant ainsi une plus grande conscience de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
Ce chakra se pare d'une couleur orange éclatante, symbolisant la vitalité et la créativité qui émanent de sa nature.
Son Bija Mantra, "VAM", résonne comme une invitation à plonger dans les profondeurs de notre être, à explorer les flux et reflux de nos émotions.
Parmi les divinités qui veillent sur ce chakra, Lakshmi brille avec une grâce particulière, symbole de prospérité, d'abondance et d'épanouissement.
Pour canaliser l'énergie de Svadhisthana, vous pouvez pratiquer le Mudra "Ksepana". Il consiste à croiser les mains avec les index pointant vers le sol, formant ainsi un triangle inversé. Ce geste symbolique offre un ancrage et une connexion profonde avec notre nature fluide et intuitive. En adoptant ce mudra, nous nous alignons avec la puissance de notre chakra sacré, nous permettant d'explorer nos émotions et notre créativité avec clarté et équilibre.
Sur le plan émotionnel, ce chakra est souvent le théâtre de la culpabilité, mais en dirigeant notre énergie vers ce qui nous procure du plaisir et répond à nos besoins les plus profonds, nous pouvons transformer cette culpabilité en un élan de créativité et d'expression authentique.
Pour équilibrer et harmoniser Svadhisthana, pratiquez la respiration Sitali, permettant à l'air frais de revitaliser nos sens et d'apaiser les eaux agitées de l'esprit.
Pratique de yoga pour rééquilibrer le Chakra sacré ici
3. Manipura : confiance et force tranquille
Manipura signifie en sanskrit « cité des joyaux » ou « abondance des joyaux ». Il est symbole de lumière, de clarté, de sagesse et de confiance en soi, car l’estime de soi est un trésor.
Dans « joyaux », il y a « joie » ; ce chakra nous invite donc à adopter une attitude positive, à devenir responsable, et à surmonter les obstacles pour affirmer notre volonté et notre pouvoir intérieur. C’est le passage de l’acceptation des émotions à l’action.
Tout comme le feu qui transforme la matière en lumière, qui nous éclaire vers notre but, Manipura est notre force intérieure, une force tranquille qui se traduit par la détermination et la sérénité dans nos choix de vie. C’est aussi la manière dont nous avançons, en nous engageant dans tout ce que nous entreprenons, avec une volonté d’agir.
Situé au centre (core en anglais), au-dessus du nombril, ce chakra est le centre énergétique de nos mouvements.
C’est de là que part l’énergie et que nous puisons notre force, dans notre sangle abdominale, au niveau des muscles profonds qui ont pour rôle de maintenir notre corps droit et de soutenir la colonne vertébrale. C’est là que réside notre force intérieure.
Son émotion négative est la honte, que l’on peut domestiquer en cultivant le rire, l’autodérision.
Sa couleur jaune évoque la vitalité et la puissance. Le mantra "Je choisis" ou "j'agis" résonne avec cette énergie dynamique, invitant à assumer notre pouvoir de décision et à diriger notre vie selon nos aspirations les plus profondes.
Ce centre énergétique est symbolisé par le Bija Mantra "RAM" et est associé aux divinités Sita, Ram et Hanuman, incarnant la détermination, le courage et la force intérieure.
Le Mudra Vajraprandana, avec ses mains jointes en forme de diamant, représente la force et la concentration nécessaires pour manifester nos choix avec conviction.
Sur le plan émotionnel, Manipura peut être le siège de la honte, une émotion qui entrave souvent notre confiance en nous-mêmes et notre capacité à agir avec assurance.
En cultivant la pratique de la respiration bhastrika ou kapalabhati, nous dynamisons et purifions ce centre énergétique, favorisant ainsi un équilibre émotionnel et une expression authentique de notre pouvoir intérieur.
Pratique de yoga pour rééquilibrer le Chakra solaire ici
4. Anahata : compassion et bienveillance
En sanskrit, anahata signifie « non frappé ». Cela nous rappelle les battements du cœur. Mais aussi « non frappé » parce que rien ne peut l’atteindre, puisque l’amour est la réponse à tout, il est imbattable, il est toujours le plus fort. Ce chakra nous invite à écouter notre cœur, à mettre notre énergie sur le chemin de l’amour, de la joie, du don de soi, et à faire les choses qui nous tiennent à cœur.
Ce chakra est le point central du système des sept chakras. Il est situé entre les chakras « inférieurs », plus charnels, et les chakras « supérieurs », plus spirituels. Anahata est un symbole de partage. Il se trouve au niveau du cœur, et résonne tout autour : cage thoracique, bras, mains, omoplates, épaules. C’est là où réside la vie, nos poumons qui permettent la circulation de l’air, et notre cœur qui agit comme une pompe et gouverne la circulation sanguine. Il est aussi relié à nos bras, qui sont l’extension de notre cœur, au sens propre comme au sens figuré, quand on embrasse quelqu’un qu’on aime. Il est bel est bien le chakra de l’amour, le sentiment le plus grand.
Le mantra "J'aime" résonne avec l'énergie aimante d'Anahata, invitant à cultiver l'amour pour soi-même, pour les autres et pour l'univers tout entier.
Ce chakra est symbolisé par le Bija Mantra "YAM", qui renforce le lien avec l'élément air, favorisant la fluidité et la connexion avec notre essence spirituelle.
Les divinités associées à Anahata sont Krishna et Radha, incarnant l'amour divin et la romance sacrée.
Le Mudra du lotus, où les mains sont réunies au niveau du cœur, symbolise l'ouverture du cœur et la réception de l'amour universel.
Sur le plan émotionnel, Anahata peut être le siège de la tristesse, mais en pratiquant des respirations comme la respiration de la joie, nous libérons les blocages émotionnels et cultivons la paix intérieure et la félicité.
Pratique de yoga Chakra du coeur ici
5. Vishuddha : écouter et parler
Vishuddha signifie en sanskrit « centre de purification ». Il est synonyme de clarté, pour que nos paroles soient pures, en accord avec nos pensées et nos sentiments. Vishuddha fait le lien entre les chakras inférieurs et supérieurs. Lorsqu’on arrive aux chakras supérieurs, on passe de la densité, de la matière, des éléments terrestres aux éléments d’ordre cosmique. Ces derniers sont plus abstraits pour notre esprit cartésien, car ils sont immatériels, invisibles. Pour atteindre un niveau de conscience supérieur, il nous faut d’abord reposer sur de bonnes fondations (muladhara). Situé dans la gorge, vishuddha résonne dans le cou, les mâchoires, les clavicules et les oreilles. Il comprend des facultés humaines plus sophistiquées : la communication, avec l’écoute et la parole. Son émotion négative est le mensonge, celui qu’on se fait à soi-même.
Le mantra "J'écoute et m'exprime" incarne l'énergie de Vishuddha, nous rappelant l'importance d'écouter attentivement les autres et de partager notre vérité avec authenticité.
Le Bija Mantra associé à ce chakra est "HAM", qui amplifie notre connexion avec l'éther et favorise la clarté mentale.
La divinité vénérée avec Vishuddha est Saraswati, la déesse de la connaissance et de la parole, symbolisant la sagesse et la communication inspirée.
Le Mudra du coquillage, ou un autre mudra où les mains sont jointes devant la gorge, encourage l'ouverture et l'expression fluide de nos pensées et de nos émotions.
Sur le plan émotionnel, Vishuddha peut être touché par les mensonges que nous nous racontons à nous-mêmes, mais en pratiquant des respirations comme la respiration du lion, nous purifions notre esprit et trouvons la clarté intérieure.
Pratique de yoga pour rééquilibrer le Chakra de la gorge ici
6. Ajna : intuition et intériorité
Ajna signifie en sanskrit « commandement », « centre de contrôle / pilotage » ou « ordre ». Situé entre les sourcils, il résonne dans les yeux, les tempes, le front et à l’intérieur de la tête elle-même (où se trouve l’hypothalamus, glande endocrine mère, qui contrôle les autres glandes). À l’intérieur de l’hypothalamus se trouve l’hypophyse, une glande endocrinienne qui sécrète l’hormone de la mélatonine et régule notre sommeil. Elle influence également notre développement sexuel et la reproduction.
Certains pensent qu’elle pourrait aussi expliquer des phénomènes paranormaux tels que la télépathie, la clairvoyance ou la médiumnité. Ajna est le centre de la conscience, mais aussi le lieu de l’espace intérieur permettant de se recentrer sur soi-même. Il nous parle d’intention, d’introspection, d’intellect, d’intuition, d’intime… Tous ces mots sont une invitation à la méditation et à la conscientisation.
Traduit par « commandement », il se réfère à tout ce que nous contrôlons, ce sur quoi nous avons un pouvoir d’action, grâce à notre intelligence, à la connaissance, à l’expérience développant une forme de créativité et à la perspicacité. Ajna correspond au guide intérieur, une sorte de boussole pour se repérer et avancer dans le monde. Son pendant négatif est l’illusion.
Le mantra "Je regarde attentivement", ou “je vois clairement” incarne l'énergie d'Ajna, nous invitant à cultiver notre capacité à percevoir au-delà de ce qui est visible et à nous connecter à notre intuition.
Le Bija Mantra OM résonne avec la vibration de l'univers et ouvre la porte à la connaissance universelle.
Shiva, la divinité vénérée liée à Ajna, peut également être représentée en tant que Shiva Nataraja, le roi de la danse, symbolisant la création, la destruction et la transformation.
Le Mudra Hakini, où les mains sont jointes avec les bouts des doigts touchant ensemble, renforce notre concentration et notre clarté mentale.
Sur le plan émotionnel, Ajna est influencé par les illusions (Maya en sanskrit) et le décalage entre ce notre vérité et celle des autres. La pratique de la respiration nadi shodana, qui nettoie les canaux d'énergie, nous aide à dissiper les illusions et à nous aligner avec notre véritable essence.
Pratique de yoga pour rééquilibrer le Chakra du 3ème oeil ici
7. Sahasrara : élévation et connexion
Sahasrara signifie littéralement « lotus aux mille pétales » en sanskrit, car son essence est infinie. En effet, il gouverne les autres chakras et est aussi appelé « chakra majeur ». Les chakras sont chronologiques, et peuvent être vus comme des étapes successives, pour arriver à Sahasrara, le niveau de conscience le plus haut. La couronne est symbole de pouvoir, de gloire, d’immortalité, de royauté et de souveraineté. La gouvernance des rois de ce monde a longtemps été dite de droit divin. Sahasrara représente cette aptitude à être au-dessus, à gouverner. Situé en dehors du monde physique et plus difficile à concevoir pour notre esprit cartésien, ce chakra permet la connexion avec l’essence sublime et éternelle présente en chacun de nous : l’âme. Il donne accès au monde parallèle qui ne fait qu’un avec le monde matériel, un monde des esprits, de l’énergie, d’une intelligence supérieure, du cosmique. En lien avec le monde subtil, sa couronne rappelle l’auréole représentée au-dessus des figures emblématiques et divines comme celle des anges.
Cultiver le Chakra couronne, c'est cultiver notre remise en questions, notre capacité à philosopher, s'affranchir des dogmes. Nous voulons donc nous élever, et atteindre un état de conscience supérieur.
Étant le chakra chef, il reflète une pensée et une intelligence supérieures, une perception des choses qui va au-delà de ce que nous pouvons comprendre avec un raisonnement logique. La fonction de ce chakra est donc la connaissance : nous passons de la pensée et de la croyance au savoir. Il invite aussi à la réalisation de soi et à la réalisation divine, lorsque l’individu se lie à l’énergie cosmique, à une puissance supérieure, à l’univers.
Travailler sur ce chakra permet l’accomplissement du soi, la délivrance et la libération de ce à quoi nous nous accrochons, comme le monde matériel mais aussi l’attachement émotionnel.
L’objectif serait d’atteindre l’illumination, la compréhension totale du soi et du monde qui nous entoure. Une intelligence supérieure vers la sagesse suprême, la paix intérieure.
Le mantra "Je sais" incarne la sagesse ultime et la connaissance universelle qui émane de Sahasrara. Il nous rappelle que nous sommes connectés à une source de sagesse infinie et que la vérité réside en nous.
Le silence, résonne avec la vibration de l'univers et ouvre la porte à la conscience cosmique.
Sahasrara est associé à toutes les divinités, symbolisant l'unité et l'interconnexion de toute forme de vie.
Le Mudra Shunya, où le pouce se presse contre les autres doigts, représente le vide primordial et l'absorption dans l'unité divine.
Sur le plan émotionnel, Sahasrara est influencé par l'attachement et l'endoctrinement, qui limitent notre perception de l'unité universelle.
La pratique de la respiration bramari, également connue sous le nom de "buzz", calme l'esprit et ouvre la voie à une expérience de silence intérieur, nous libérant des attachements terrestres et nous permettant de nous connecter à la vérité suprême.
Pratique de yoga pour rééquilibrer le Chakra couronne ici
La loi de l'attraction en lien avec les 7 chakras
Un programme dédié à la loi de l'attraction en lien avec les 7 chakras, du 7ème au premier Chakra.
La loi de l'attraction est explorée d'un point de vue scientifique, physiologique et philosophique. DREAM BIG.