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Ce que le Yin Yoga m’a apporté en tant que professeure de Vinyasa

Lors de la dernière formation initiale 200 heures, une de mes charmantes stagiaires m’a posé cette question : qu’est-ce que le Yin Yoga t’a apporté à toi dans ta vie de tous les jours, mais aussi dans ta vie de professeur de yoga ?

Bien sûr, personnellement, le Yin Yoga m’a beaucoup apporté. Au-delà du fait que j’avais rencontré des personnes formidables pendant cette formation, et que cela m’a permis une grande remise en question personnelle, j’ai appris un tas d’outils pour lâcher prise, me reconnecter à mon intériorité, mais aussi des choses très pratiques, comme recharger les batteries entre deux cours, vaincre une insomnie passagère, faire tomber les tensions de la journée…

Dans mon enseignement vers de meilleures démos et moins de blessures

Dans ma vie de professeure, moi qui ne suis pas particulièrement souple, du moins, pas très souple, travailler des étirements passifs a été extrêmement complémentaire avec la pratique dynamique. Là où j’avais des difficultés à montrer certaines postures car, j’avais besoin de m’échauffer beaucoup et longtemps avant, le Yin Yoga permet vraiment de gagner en mobilité et d’améliorer la santé de mes articulations. Aujourd’hui je peux montrer beaucoup plus de postures, plus facilement et “à froid”. On sait que la pratique dynamique ne suffit pas. Il faut multiplier les types d’entraînement pour avoir un corps en meilleure santé possible.

Depuis que je pratique le Yin yoga, j’ai besoin de moins de préparation pour accéder à une posture et peux me montrer des postures en étant très peu échauffé. Car les étirements passifs agissent sur le long terme. Je me sens beaucoup moins rouillée. Je ne vais personnellement pas énormément plus loin qu’avant dans mes postures (car j’ai toujours pratiqué de la gym ou de la danse donc j’avais déjà exploré mes limites physiquement), mais surtout j’y vais beaucoup plus facilement. Je pratique mieux, je me blesse moins.

Je me souviens de mon training de Yin Yoga ou miraculeusement, pour une photo, je réussissais pour la première fois King Pigeon, merci le Yin !

Enseigner autre chose que des postures et devenir plus créatif

J’aime alterner des enseignements très toniques avec des enseignements beaucoup plus doux. Enseigner le Yin Yoga, c’est amener les élèves vers un état de relaxation profonde, c’est transmettre la philosophie du moins, du détachement (en lien avec les chakras supérieurs), et  c’est un peu comme guider une très longue méditation. Et le yoga Nidra m’a beaucoup apporté sur ce point.  C’est d’ailleurs très agréable de sentir que l’énergie qui redescend dans la salle après 20 minutes de pratique (ou d’enseignement).

Et puis, cela n’a rien à voir avec le Vinyasa, donc ça ouvre un tout autre champ des possibles. On devient également plus créatif dans la pratique des Asanas, en trouvant de nouvelles façons d’entrer dans une posture, de la modifier, de la soutenir avec des supports. On apprend à utiliser les briques, sangles, couvertures, bolsters et autres accessoires de manière plus large.

Mieux comprendre l’anatomie et la physiologie du corps humain

Revenir sur certaines bases anatomiques en y ajoutant un savoir supplémentaire comme la découverte du monde des fascias, des fibroblastes, de l’acide hyaluronique, permet de mieux connaître l’anatomie du corps humain, ses limites et les possibilités. On acquiert une vision plus large sur le fonctionnement du système nerveux également, en lien avec le lâcher prise qu’offre cette pratique. On comprend pourquoi les 3 piliers du Yin Yoga (endroit juste, durée, immobilité) font non seulement sens philosophiquement mais scientifiquement !

Découvrir la MTC

Le Yin Yoga m’a permis de plonger dans l’univers fascinant de la médecine chinoise, avec ses concepts de Qi, Jing et Shen ainsi que les fameux méridiens en lien avec les organes. Je suis passionnée par les liens que l’on peut faire entre les postures de yoga et la circulation de l’énergie dans le corps. En appliquant de nombreux principes de la MTC dans ma vie, je me sens en meilleure forme et j’enseigne au rythme des saisons. Cette approche enrichissante m’a ouvert de nouveaux horizons et m’a permis d’approfondir encore plus ma pratique et mon enseignement du yoga.

Retrouve le programme 5 éléments et 5 saisons (gratuit pour les abonnés)

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Comment se prémunir du burnout quand on est professeur de yoga ? 

Si le yoga est une pratique utile pour mieux appréhender stress et émotions, les professeurs de yoga ne sont pas épargnés par le risque de burnout. Pourquoi? Comment l’éviter? 

Le burnout est un phénomène de plus en plus commun dans notre société. Mais saviez-vous que même les professeurs de yoga peuvent en être victimes ? En effet, l’investissement émotionnel que l’on met dans son travail peut conduire à l’épuisement professionnel.

Arrêtons-nous d’abord sur le pourquoi. 

Le burnout est étroitement lié avec l’investissement émotionnel que l’on met dans son travail. Ce n’est pas une question de nombre d’heures de travail, mais une question d’énergie et de cœur que l’on met à l’ouvrage. Le burnout touche les personnes les plus investies, passionnées, pour lesquelles le travail occupe une grande place dans leur vie. Volonté de prouver sa valeur, perfectionnisme et dépassement de soi, multitasking, le burnout touche principalement les femmes, les jeunes et les professionnels isolés. Ce profil vous rappelle quelqu’un ? 

Tout est une question d’investissement émotionnel

Oui! Lorsque l’on est professeur de yoga, on est en général passionné. On ne fait pas ce métier pour devenir millionnaire, ou prévoir de grandes évolutions de carrière. Dans professeur de yoga, il y a “professeur”, donc, passion, vocation, mission de vie. 

C’est cette passion qui va amener progressivement le professeur de yoga à travailler beaucoup (trop), même si le nombre d’heures importe moins que l’investissement et l’envie de bien faire. On accepte des remplacements de peur de manquer une opportunité, par engagement ou tout simplement pour payer son loyer (un professeur de yoga gagne entre 30 et 80 euros par cours et entre 1300 et 1800 euros par mois). 

Il n’y a pas de limite entre le travail et la vie personnelle. Le professeur de yoga a chez lui de nombreux livres qui parlent… du yoga, il mange yoga, boit yoga, respire yoga, s’habille yoga… du lundi au dimanche de 7h30 à 22h, et de nombreux trous dans le gruyère le matin et l’après midi. Il reçoit des messages le soir et le week end, texto, whatsapp, Instagram, mails, etc… auquel il répond rapidement…difficile de couper et de mettre une barrière pro. 

Le solopreneuriat, facteur amplificateur

Un autre grand facteur de burn out dans le milieu des professeurs est l’isolement relatif à la fonction. Bien qu’entouré toute la journée d’élèves, il n’en reste pas moins que le professeur de yoga est assez seul. En ville surtout, on consomme le yoga comme on achète une baguette de pain, en choisissant son heure, son lieu, son style de yoga, son prof, et même son n° de tapis (oui oui). Pas le temps de discuter avec le professeur, on a des choses à faire, on court pour arriver à l’heure et on saute sur le spray antiseptique pour nettoyer son tapis le plus vite possible, être le premier à la douche, en lâchant au passage un  “merci au revoir” ! Plus on travaille seul, plus on s’isole. Un terrain favorable à la spirale infernale – plus on s’isole, plus le travail prend de la place dans notre vie.

Comment l’éviter ?

S’il est difficile, voire impossible de limiter son investissement émotionnel car le yoga, c’est justement de se connecter à soi, voici quelques conseils que nous donnons à nos élèves de la formation pour mieux maîtriser son investissement professionnel.

1 – Instaurer des jours de repos 

Comme tout professionnel, il est indispensable de programmer 2 jours off par semaine – 2 jours non négociables. Et ce même si on ne pense pas en avoir besoin. Si les semaine s’enchainent, alors il faudra en programmer 4 toutes les 2 semaines, ou 8 par mois.

Ce temps permet de se ressourcer, prendre soin de soi, faire un cours pour soi, dormir, récupérer, développer des activités parallèles pour sortir de sa routine, cultiver sa créativité et diversifier ses activités (et peut-être ses revenus) . C’est un peu notre savasana hebdomadaire 🙂 

2 – Socialiser 

Sur la pause déj, en soirée, le weekend, en tant que professionnel du loisir, le professeur de yoga travaille quand le monde autour se détend…y compris ses amis. A moins de n’être amis qu’avec des professeurs de yoga, on conseille à nos élèves de garder une à 2 soirées par semaine pour sortir, faire la fête, aller voir une expo, boire une bière, aller à un concert, partager un moment en famille ou entre amis, se ressourcer. 

Nous suggérons aussi à nos élèves de travailler à plusieurs, se fixer des plages horaires dans un coworking avec un.e ami.e qui soit dans le yoga ou pas, d’entrer dans un club de solopreneurs, de faire du networking. Il faut absolument s’entourer ! 

3 – Pratiquer – vraiment – le yoga

Afin que le yoga ne soit pas juste un métier et qu’il garde de sa magie, il est important de se rappeler que c’est avant tout une pratique personnelle. Les professeurs de yoga doivent donc prendre le temps de pratiquer eux-mêmes et de se connecter avec leur propre état d’être. Cela peut aider à maintenir l’équilibre émotionnel et à éviter l’épuisement professionnel. On doit pouvoir réserver au moins 1h de son temps par semaine pour aller en studio et se faire plaisir. 

De plus, il est important de se former et de se perfectionner pour éviter de tomber dans une routine. Les professeurs de yoga peuvent suivre des formations pour apprendre de nouvelles techniques et astuces, ce qui peut enrichir leur pratique et leur permettre de mieux accompagner leurs élèves. De plus, cela peut aider à éviter de se laisser submerger par la lassitude, les formations créent de l’inspiration ! Et on y rencontre de nouvelles personnes – une occasion supplémentaire de socialiser ! 

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Les 2 choses à faire avant de se lancer dans l’entrepreneuriat

Tu aspires à devenir un.e professeur.e de yoga accompli.e et en faire ton métier à part entière ? Pour cela il est important de comprendre ce que tu veux vraiment, de déterminer tes objectifs et de mettre en place des stratégies pour minimiser les risques. Inspirés de mon livre Chakra Flow édité chez Larousse,  voici 2 exercices pour clarifier ta vision et rationaliser tes peurs.

Devenir professeur de yoga, et d’autant plus en reconversion, est un chemin de transformation pavé de nombreuses questions. Quels sont les aspects de la profession qui sont importants pour toi ? Qu’est-ce qui t’anime et te fait vibrer ? Quelle est ta mission de vie ? Quels sont tes objectifs à court et à long terme. Comment souhaites-tu évoluer dans ta profession ? Quelles sont les compétences que tu souhaites acquérir ? Quels sont les défis que tu souhaites relever ? Quels sont les risques ?  

Forte de mon expérience, j’ai formalisé dans mon livre deux exercices pour t’accompagner dans ce questionnement. 

1. Clarifie ta vision

Ce que tu veux vraiment, précisément

Prends le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment :

“Je veux être riche, libre et épanouie.” OK. Maintenant, précisons les choses. Sans oublier les coulisses comme le lieu de travail, les revenus, les heures de travail et les activités quotidiennes. Autrement c’est comme si tu voulais déménager mais sans savoir si tu veux habiter en ville ou à la campagne, si tu veux une maison ou un appartement, de combien de pièces tu as besoin…

Prends des notes et visualise ta vie idéale en tant que professeur de yoga.

En clarifiant ta vision, tu pourras mieux comprendre ce que tu veux vraiment et travailler pour l’obtenir.

  • Avec qui veux-tu travailler ?
  • Combien d’heures par semaine ?
  • As-tu envie de passer du temps à gérer l’administratif ?
  • Sinon, comment peux-tu déléguer ces tâches ?
  • Combien veux-tu gagner (exactement) ?
  • De combien de cours as-tu besoin pour atteindre cet objectif ? Et dans quel contexte (cours en studio, cours privé, cours en entreprise…)
  • À quoi ressemble ta journée type ? A quelle heure tu te lèves, tu manges, tu prépares tes cours ? Et à quel moment tu vas pratiquer pour toi ? Et manger ? Qu’en est-il du temps passé avec tes amis ? Du temps passé derrière ton ordinateur ? Etc.

Petite parenthèse réflexive : la liberté ne se résume pas à l’absence de patron. Êtes-vous vraiment libre lorsque vous avez des clients à gérer, que vous êtes soumis à la saisonnalité de votre métier et que vous avez des factures à payer ?

C’est comme si tu me disais que tu voudrais déménager mais sans savoir si tu veux habiter en ville ou à la campagne, de combien de pièces tu as besoin, si tu veux une maison ou un appartement, et à quel étage.

Prends des notes et visualise ta vie idéale en tant que professeure de yoga.

2. Rationalise tes peurs

La peur est un sentiment utile !

Il est naturel d’avoir des craintes et des incertitudes lorsque l’on se lance dans une nouvelle entreprise, mais il est important de les affronter et de les surmonter. Il est essentiel de comprendre les risques et de mettre en place des stratégies pour les minimiser. En rationalisant tes peurs, tu pourras mieux te préparer aux défis qui se présenteront à toi et tu seras plus confiante pour affronter les difficultés.

Plan A, B et C

Le deuxième exercice consiste donc à rationaliser tes peurs. C’est un exercice indispensable, que tu te lances dans une activité de yoga, ou une autre activité de solopreneur. Il est important de mettre en place une « roue de secours », de déterminer les actions que tu vas mettre en œuvre pour limiter les risques et de t’interroger sur la réalité de ces risques.

  • Combien de temps peut durer cette risque ? On parle de 6 jours, jours, 6 mois, ou 6 ans ?
  • Le risque est-il réel ?
  • Ai-je une croyance limitante derrière tout ça ?
  • Financièrement, combien de temps peux tu tenir ?
  • C’est quoi ton plan B ? Et à quel moment tu fixe les limites pour aller au plan B ?

Prends le temps de répondre à ces questions et de mettre en place des stratégies pour surmonter tes peurs.

En suivant ces deux exercices, vous pouvez devenir un professeur de yoga accompli et transformer votre passion en une carrière épanouissante. Prenez le temps de clarifier votre vision et de rationaliser vos peurs pour atteindre vos objectifs.

J’ai mis en place des sessions de mentoring pour accompagner les jeunes professeurs à se questionner et poser les bases avant de se lancer. Si tu as des questions, n’hésite pas à prendre rendez-vous ici.

Mon guide pour votre séjour dans le Salento

Voyage au coeur des Pouilles et du Salento

La région de mon enfance, de mon adolescence, et de ma vie adulte. Je l’ai vue changer, évoluer pour aujourd’hui devenir un lieu touristique qui fait envier. Je vous parlerai des Pouilles et de quelques endroits incontournables, mais je m’attarderai davantage sur le sud des Pouilles, le Salento, et plus particulièrement sa capitale : Lecce ! Que je connais bien, pour y avoir vécu et y aller 2 fois par ans. J’organise des retraites de yoga d’ailleurs, infos sur www.annejulieyoga.com

Les Pouilles

Les Pouilles, 2ème région plus grande d’Italie, pas moins de 4 heures de voiture pour la traverser du nord au sud (avec une route pas toujours top), avec une richesse incroyable de villes, sites et plages à visiter.

Bari, la capitale, ville maritime qui fera peut être penser à Naples, ou Marseille. J’adore cette ambiance, les gens sont adorables et plus ouverts que dans certaines villes du sud. Beaucoup de monuments à visiter, le centre historique est aussi très joli.

Les plages près de Bari : Polignano a mare, Monopoli

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Alberobello : village de Trulli, c’est un peu comme une « borille » comme on voit dans le sud de la france, mais en plus beau. Et tout le village est fait des ces petites maisons de Schtroupfs. https://www.google.com/maps/place/70011+Alberobello,+Bari,+Italie/@40.7366377,17.0258441,9.34z/data=!4m5!3m4!1s0x1347b264abcdaa6f:0xdec45d1171885f51!8m2!3d40.7864131!4d17.240936 

Le mont Gargano : seul endroit des Pouilles qui n’est pas plat (les Pouilles étant la seule région d’Italie dépourvue de montagnes). Visitez le parc naturel national qui surplombe la mer, enjoy.

Les grottes de Castellana : les plus grandes et belles grottes d’Europe http://www.grottedicastellana.it/fr/ à visiter, mais ce sont des grottes terrestres, et non maritimes.

Matera : ville troglodyte, si vous pouvez vous permettre de faire un petit crochet.

Ostuni : un peu comme un village grec, maisons blanches et ambiance méditerranéenne.

Le Salento

Le Salento commence à Brindisi, je ne connaissais guère cette ville mais j’ai un oncle là bas, j’ai fini par le rencontrer et admettre que cette ville est très joli, complètement refaite, du moins, la balade au bord de mer, et les monuments du centre historique. C’est pas très grand, mais c’est un joli passage.

Coté ionienne :

Gallipoli : sur la cote ionienne, très jolie ville tant d’un point de vue mer que monuments. Le centre historique est très charmant. Ici, on mange beaucoup de poisson et de crustacés, notamment, les moules crues. C’est the best place pour les spaghetti alle vongole (palourdes). Très vivant l’été, avec beaucoup de fêtes, de concerts, de tête d’affiches connues comme Skunk Anansie qui vient chaque année.

Au dessus de Gallipoli se trouve Porto Cesareo, aussi un lieu de fête, branché, dont la plage est une étendue de sable quasi blanc, et l’eau plus claire que de l’eau de roche. Il faut marcher longtemps dans l’eau pour enfin avoir l’eau au dessus des hanches ^^c’est plat longtemps. Donc, si vous êtes frileux, c’est là qu’il faut vous baigner. Bon, de toute façon partout l’eau est super bonne, on hésite jamais à y aller.

Plus bas, j’adore aussi, j’ai tellement de souvenirs, beaucoup de belles plages : Santa Caterina (rocher) Frascone (sable), Santa Maria al Bagno… peut se faire à pied, au départ de la réserve naturelle Porto Selvaggio (rochers et sable). Il faut traverser une foret de pins pour y accéder, c’est ce qui rend le lieu encore plus spécial.

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Coté Adriatique :

Otranto : de l’autre coté, sur la cote méditerranéenne. J’aime beaucoup, car c’est vraiment magique tout le long de cette cote, à partir de quelques kilomètre en dessous de Lecce, vous prenez la route qui longe la cote, et vous pouvez vous arrêter partout ! Car tout est magnifique : San Foca, la Grotta della Poesia, ma préférée Torre dell’Orso, pour fini a Otranto, en passant par I Laghi alimini.

En dessous d’Otrante, il y a San Cesarea Terme, ce sont des falaises, c’est incroyable, même à 5 mètres de profondeur vous pouvez vous sous l’eau tellement elle est transparente. Et si vous aimez le poisson, ils font des plats exceptionnels. Puis Castro.

Après ça, c’est la pointe, Santa Maria di Leuca, là où les 2 mers se rejoignent.

Quel coté choisir ? 

C’est facile, si le vent est un vent d’est, Tramontana, alors allez sur la cote ionienne, si le vent vient du sud, Scirocco, allez coté Adriatique.

Lecce, la ville baroque.

Voici quelques super bonnes adresses, pour manger et boire comme des rois !

Yoga

Avec Kamal, professeur de Hatha yoga https://www.youtube.com/watch?v=XDqEyChqB0Q

Douceurs, café, glaces :

Aperitivi :

Pizza et pasta :

Bars

  • Il baroccio, qui n’est pas vraiment un bar mais un quiosque bar, assez cool, ambiance décontractée.
  • Il caffé letterario
  • Les bars de la place Santa Caterina, tous sont plutot cool, branchés !
  • Verso sud
  • Il blue beat

Pour se déplacer :

L’idéal est de louer une voiture, y’a pas photo. Sinon pas mal de spots de mer sont accessibles avec les bus « Salento in Bus », sinon, 2 bus de ville mènent à Torre Chianca et San Cataldo.

Pizzica pizzica

Si vous souhaitez voir des spectacles de rue de danseurs et musiciens de la vraie pizzica traditionnelle, vous en verrez probablement partout. Sinon en Aout il y a la grande tournée « notte della Taranta ».
Des musiciens incroyables comme Antonio Castrignanò, ou le groupe Canzoniere Grecanico Salentino.
Cours de danse traditionnelle Pizzica avec Serena D’Amato, la contacter de ma part +39 349 242 9526

Bonne vacances !

Yin yoga pour aller vers Hanumanasana

Bonjour à tous !

Je vous propose une séquence de yin yoga pour aller vers la posture du grand écart, Hanumanasana.

Travail sur l’arrière et l’avant des jambes, fléchisseurs de hanches, psoas, quadriceps, souvent négligé 😩

Surtout, détendez-vous et n’allez pas à 100% de vos capacités. C’est du Yin yoga, tous vos muscles sont relâchés, c’est le poids du corps qui travaille pour vous, alors laissez-vous aller totalement, respirez normalement par le nez, vous pourriez presque vous endormir !

J’insiste, n’allez pas trop loin, et passez en mode « ivrogne ».

– Méditation, focus sur la respiration dans le ventre et l’estomac – 5′
– Fente (avec ou sans le genou et pied arrière contre le mur) – 3′
– Fente avec pied avant sur le coté (dragon) – 3′
– Grand écart avec le bolster – 3′
– Demi-pont ou pont avec le bolster sous les fesses, jambes tendues – 3′
– Selle avec bolster dans le dos – 3′
– Relaxation – 5′

Remplacez les bolsters par des coussins si vous n’en avez pas. Pour en acheter sur le site Baya utilisez le code PROMO ANNEJULIEYOGA

Bonne pratique !

Tuto Salamba Sirsasana B – Trépied

Voici un petit tutoriel pour comprendre la technique du trépied.

Avant de vous lancer, je vous conseille de bien vous échauffer en regardant cette vidéo

Une fois échauffés, voici la technique :

  1. Phase de préparation et de concentration

Depuis la posture de Virasana (sur les genoux) poser les mains de chaque coté des genoux, à plat pour bien sentir le sol, presser les paumes de mains !
Tourner le creux des coudes vers l’avant, les épaules vers l’arrière.
Le sommet du crâne en opposition au coccyx, les épaules sont loin des oreilles.

Ne rien lâcher !

2. Poser la tête à quelques centimètres des mains, pas trop loin ! Les bras doivent rester pliés à 90°.

3. Monter sur vos pieds, coccyx vers le ciel. Ne lâchez rien des étapes précédentes !

4 & 5. Poser un genou sur un coude, puis l’autre.

6. Lever les genoux comme pour les ramener vers les aisselles, grâce à la force du centre (sangle abdominale profonde)

7. Rester genoux poitrine un instant, cherchez votre équilibre, pas de précipitations !

Voici également une vidéo pour vous aider !

Yin yoga avec le mur

Vous avez mal au dos régulièrement ? Pratiquer le yin yoga assis n’est pas toujours confortable dans ce cas.

Voici une séance de yin yoga contre un mur, pour pratiquer en toute sécurité avec avec beaucoup plus de confort pour votre dos.

Tout d’abord, prenez 5 minutes pour méditer, vous connecter à votre souffle, vous ancrer dans le sol. Vous pouvez bien sur faire un exercice de respiration, pranayama comme Nadi Shodana (respiration alternée).

Papillon contre le mur, 3 min

Happy baby contre le mur, 3 min

Libellule contre le mur, 3 min

Pigeon + twist contre le mur, 3 min + 3 min, gauche / droite

Pigeon contre le mur, 3 min à droite (jambe droite par dessus), suivi de la torsion 3 min (vous pouvez garder les jambes en pigeon ou bien décroiser les jambes à votre guise).

Refaire les 2 postures à la suite à gauche.

Viparita Karani contre le mur, 3 min (ou savasana)

Savanasa pour 5 min, ,méditation 5 min pour finir.

Séquence de yin yoga pour un regain d’énergie

Bonjour à tous,

En ces temps de confinement, on a très envie de bouger. Mais on manque d’énergie, de motivation.
On traine des pieds toute la journée, on n’a pas sommeil le soir.
C’est pourquoi je vous propose une séquence de yin yoga accessible à tous, pour stimuler notre Chi et avoir un regain d’énergie.

C’est aussi l’occasion de méditer, de se reconnecter au corps, de lâcher prise, de laisser tomber le poids de nos pensées dans le tapis.

Pratiquez ces postures entre 2 et 5 min ; je vous conseille de mettre un timer pour ne pas penser au temps !

  • Méditation
  • Papillon
  • Demi papillon (gauche et droite) 
  • Happy baby (version 1 ou 2)
  • Sphinx 
  • Posture de l’enfant 
  • Chenille 
  • Twist sur le dos (gauche et droite)
  • Savasana (relaxation)

Bonne séquence !